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+1 #1 Pas malYojimbo2k 05-08-2010 11:44
Oui pas mal le site
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  • Étreintes nocturnes, larmes éternelles : Un roman vampirique à quatre mains
    Dans les brumes moites de la Nouvelle-Orléans de 1856, alors que les magnolias se fanent sous le poids du chagrin et que les marécages gardent les secrets des âmes perdues, Festin de larmes se déploie comme une longue plainte amoureuse. Écrit à quatre mains par Morgane Caussarieu (Dans tes Veines, Visqueuse) et Vincent Tassy (Apostasie), ce roman à la fois charnel et éthéré s’impose comme une œuvre rare, là où la noirceur ne cherche pas à effrayer, mais à séduire, à envoûter, à étreindre lentement l’âme du lecteur jusqu’à l’abandon.Aubrey Clare, jeune homme de 22 ans, égaré dans le deuil de sa sœur jumelle Agatha, écrit une lettre qui ressemble à une incantation. C’est à travers ses mots que l’histoire se tisse, aussi tremblante que la flamme d’une bougie dans une chambre close. Tout y est désolation : une mère que la peine ronge jusqu’au silence, un père englouti par le laudanum, et la maison familiale devenue crypte. L’arrivée du Marquis, être d’un autre âge, d’un autre souffle, va faire éclore la véritable nature de ce deuil : une offrande. Les vampires lacrymaux ne se repaissent pas de sang, mais de larmes. Ils se nourrissent des chagrins les plus profonds, des émotions les plus brutes. Et quoi de plus enivrant pour eux qu’une douleur entretenue, amplifiée, caressée comme on caresse la photo d’un disparu ? C’est ainsi que la mère puis le fils vont succomber au charme insaisissable de Tristan.Le roman ne cherche jamais à précipiter ses révélations. Il prend son temps, glisse, serpente, fascine. L’écriture, voluptueuse sans être précieuse, distille un venin délicieux. On se laisse captiver par le regard d’Aubrey, écartelé entre répulsion et désir, prisonnier d’une emprise si douce qu’elle en devient irrésistible. Car le grand art du livre, c’est cela : montrer que l’on peut aimer ses chaînes, que l’âme peut se complaire dans la possession. L’emprise devient alors l’autre nom de l’amour, quand celui-ci s’éprouve dans la dépendance la plus totale. C’est un cri muet, une reddition intime, une étreinte dont on ne revient pas.Les thèmes, bien que traités dans un écrin fantastique, résonnent d’une justesse troublante. Le deuil, ici, n’est pas une étape vers la guérison, mais un espace sacré, un abîme que les personnages habitent avec ferveur. L’amour n’y sauve pas, il consume. Et la beauté, omniprésente, est indissociable de la mort : chaque geste, chaque regard, chaque soupir semble surgir de l’autre monde. À mesure que les pages se tournent, la Nouvelle-Orléans devient un théâtre d’ombres, hanté de musiques lointaines, de danses élégiaques, de rituels obscurs. On y sent l’écho des récits de Rice, la torpeur gothique de Poe, mais avec une intensité sensuelle, que la double plume des auteurs transcende.Morgane Caussarieu apporte à l’édifice sa violence organique, ses fièvres de corps, ses gouffres de peau. Moins crue qu’à son habitude, son écriture pourtant déborde de sensualité. Vincent Tassy, lui, y dépose son souffle gothique, ses phrases nacrées, ses âmes pures au bord de la chute. Leur alchimie ne fait jamais de compromis : c’est un duo littéraire qui sait autant faire hurler que murmurer, qui compose une partition où chaque mot saigne avec grâce. Dans la parodie, Entrevue choc avec un Vampire paru en 2022 avait déjà prouvé que cette collaboration avait du potentiel.Festin de larmes est plus qu’un roman. C’est une élégie à la perte, une liturgie de l’abandon, une immersion dans la beauté du tragique. Il laisse sur les lèvres un goût de larmes anciennes et sur le cœur une brûlure douce, comme un amour que l’on n’aurait jamais voulu quitter.Pour les amateurs de roman gothique, de littérature vampirique et de beaux livres : le roman possède une couverture rigide et un jaspage élégant..
  • Assitez à une représentation de kabuki dessinée : Une merveille mélangeant mythologie et empathie
    Vous aimez la culture japonaise ? Alors la bande dessinée d’aujourd’hui est pour vous.Tiago MINAMISAWA et Guilherme PETRECA poursuivent leur exploration du patrilmoine culturel du japon. Après le Shamisen (2021) qui a été mis en avant dans la superbe bande dessinée du même nom, c’est le théâtre Kabuki cette fois qui a droit à son œuvre. Chez Ankama, dans une collection soignée et élégante, ce one-shot se dévoile plein de couleurs et de poésie.Né au Japon au XVIIe siècle, le kabuki est un théâtre populaire haut en couleur, fait pour impressionner et exprimer les émotions. Tout y est spectaculaire : les costumes flamboyants, les perruques gigantesques, les maquillages stylisés (kumadori) et les scènes tournantes. Les acteurs figent parfois leurs gestes dans des poses intenses (mie) pour faire vibrer le public.À l’origine joué par des femmes, le kabuki devient rapidement un théâtre exclusivement masculin. Ce sont alors les onnagata — des hommes spécialisés dans les rôles féminins — qui incarnent l’idéal de la femme japonaise avec une grâce codifiée et une gestuelle précise, parfois plus stylisée que nature.Au-delà de cette forme théâtrale si particulière, les deux artistes brésiliens diffusent dans leur œuvre un message d’empathie à travers le personnage principal. Pensé au départ comme un court métrage d’animation, c’est aujourd’hui une bande dessinée, format qui permet ici plus de profondeur dans le développement narratif.Les humains... Je suis un oiseau qu'ils mettent en cage, et ils voudraient que je chante comme avant ?Dans les lumières d'un théâtre kabuki, un enfant danse puis enfile un masque et abandonne son identité. C’est l’été. A l’automne, nous le retrouvons plus âgé mais enfermé dans une identité qui n’est pas la sienne et un corps qu’il n’accepte pas. Il sombre dans l’opium… Tristesse et souffrance l’écrasent mais il rencontre la très belle Alma, ainsi qu’un houou (équivalent du phoenix chinois) qui lui ouvriront les yeux. Plus jamais il ne laisserait les loups et les dragons l’opprimer.​Poétique et subtile, cette œuvre teintée de fantastique est le résultat de neuf ans de travail. Les dessins sont sublimes, la narration élégante et engagée. L’album est magnifique, il se déguste. Nous devenons spectateur d’une pièece de kabuki le temps d’un destin. Le livre est accompagné d’un cahier qui raconte l’histoire des trois formes du théâtre classique japonais, rappelle les souffrances de personnes transgenres et la place du genre justement dans le kabuki.
  • Un nouveau roman de SF française chez Critic ! : Un one-shot pour se lancer
    La Nébuleuse captive est le nouveau roman de Romain Benassaya disponible ce mois-ci chez Critic. Original tout en étant accessible, il est une belle porte d’entrée dans ce genre souvent considéré comme complexe mais aussi un divertissement de qualité pour les amateurs du genre. Roman Benassaya a déjà plusieurs ouvrages de science-fiction à son actif et offre ici un monde ruche étonnant.​Nous suivons le parcours d’une jeune fille adolescente, Silka Kerrel, devenue interprète, soit la seule humaine de sa ruche à pouvoir communiquer avec la déesse qui veille sur leur peuple, Léonis. Silka est la fille de l'interprète actuel et, au début du roman, se prépare à passer l'épreuve qui fera d'elle l'interprète à son tour. Elle n'est pas la seule à rêver de ce poste et si elle échoue, elle mourra tuée par la déesse intransigeante qui ne se satisfera que de la candidate parfaite. C’est ainsi qu’elle voit succomber l’autre participante et qu’elle assume désormais le statut d’interprète. Une vie de responsabilités mais aussi de dangers l’attend. Non seulement elle doit appliquer les volontés de la déesse qui veille sur le bien-être de son peuple mais elle doit aussi piloter un vaisseau par la pensée pour aller négocier avec les partenaires commerciaux de sa ruche. La voici donc partie pour ce premier voyage en compagnie de l'interprète actuel, son père, et de son ami pilote Kendry. Elle assiste alors aux transactions entre son père et un peuple issu d'une ruche zombie, abandonnée par sa déesse. Les représentants de ce peuple blafard, les Syrphes, semblent méprisants et dégoutés par celui de Silka mais les échanges ont lieu. Parmi les caisses échangées, Silka découvre une petite créature semblable à une pierre précieuse qu’elle nommera plus tard Saphir. Alors que Silka se demande ce qu’elle peut être, des pirates attaquent le vaisseau. Elle assiste impuissante au meurtre de son père et est éjectée du vaisseau sans savoir ce qu'il est advenu de son ami. Commence alors un voyage mouvementé en compagnie de Saphir, qui est un trésor convoité par d’autres…Silka est jeune, innocente et privilégiée. Sa ruche est riche et elle ne connait qu’elle. Lorsqu’elle est éjectée, elle est persuadée qu’elle sera rapidement secourue par kendry et que tout ira bien… Mais la nébuleuse est dense et plein de mystères. Notre héroïne va devoir s’affirmer et grandir pour survivre. Romain Benessaya nous offre ici un personnage féminin attachant, crédible et fort !Son destin prédestiné est bouleversé en quelques minutes et ses préjugés vont voler en éclat : roman d’apprentissage classique àn la première personne et d’aventures haletantes, La Nébuleuse captive est un beau roman pour débuter en science-fiction et un petit plaisir pour les autres malgré quelques facilités. Plus accessible que ses précédents romans, il n’en reste pas moins plein de mystères notamment autour de cette figure divine qui est Léonis ou les terrifiants Nyis qui peuplaient la nébuleuse avant les humains. Mais soyez rassurée, toutes les réponses arriveront en temps et en heure.

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