Console : PS3

Passer a 640Go sur sa PS3 slim

Augmentez la capacité de la PS3 slim

La PlayStation 3 est disponible depuis 2006, mais les modèles vendus aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec le produit d’origine. Dernière déclinaison en date proposée par Sony, la PS3 Slim est plus fine que la première version et dispose d’un disque dur de 120 ou 250 Go, et ce, pour un prix de 279 ou 309 € respectivement. Que vous soyez ou non intéressé par le jeu, il est difficile de nier que cette console est également un média center plus que complet et équipé d’un lecteur Blu-ray.

Pour cet article, nous avons décidé de voir ce qu’il fallait faire pour remplacer le disque dur fourni de série par un modèle plus volumineux afin de transformer la PS3 en périphérique de stockage centralisé.

Sony a déjà vendu plus de 30 millions d’exemplaires de sa PlayStation 3, ce qui en fait l’un des produits les plus importants du marché des consoles. En concurrence directe avec la Xbox 360 de Microsoft et la Wii de Nintendo, elle se place en troisième position derrière celles-ci selon VGChartz.com. Le choix de la console qui trônera dans votre salon dépend de plusieurs facteurs. Il est toujours possible qu’un jeu auquel vous tenez absolument ne soit disponible que sur un seul support, auquel cas votre choix est fait. Les trois produits se différencient toutefois par leurs caractéristiques. La Wii, par exemple, vise avant tout le fun ; elle ne prend pas en charge la vidéo HD, l’audio numérique ni les technologies plus sophistiquées. La Xbox 360 est à mi-chemin entre le monde des PC et celui des consoles de jeux, dans la mesure où elle fournit un certain nombre d’interface avec Windows Media Center sur PC conventionnel. La PlayStation 3, quant à elle, est équipée d’un lecteur Blu-ray et d’un matériel légèrement plus puissant. D’un point de vue purement technique, cette dernière est la plus avancée.

La PS3 et la Xbox 360 sont toutes deux des média centers, mais nous nous concentrerons pour cet article sur la console de Sony. Comme nous l’avons déjà dit plus haut, les modèles actuels sont livrés avec un disque dur de 120 ou 250 Go ; cela conviendra probablement à la plupart des utilisateurs, mais ceux qui désirent stocker l’ensemble de leurs photos, musique et vidéo, surtout si elles sont en HD, arriveront très vite à court de stockage. Fort heureusement, le disque dur de la PS3 Slim est remplaçable. Aujourd’hui, nous vous indiquons comment extraire le modèle 250 Go et le troquer pour un 640 Go flambant neuf.

La Sony PlayStation 3 Slim

Nous avons utilisé une PlayStation 3 Slim 250 Go équipée du firmware version 3.30, soit le plus récent à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Contrairement aux versions précédentes (jusqu’à la 3.15), celui-ci ne permet plus d’installer de distribution Linux. Le système d’exploitation de la PlayStation 2 ne fonctionne quant à lui plus depuis fin 2007 et le lecteur de cartes n’est plus intégré : il doit désormais être acheté séparément.

La PS3 Slim est équipée d’une version gravée en 45 nm du Cell, un processeur 64 bits conçu pour gérer les graphismes et décoder la vidéo. Le Cell est composé de huit « Synergistic Processing Elements » (SPE) couplés à un module PowerPC nommé « PowerPC Processing Element » (PPE). Ces éléments se partage la mémoire, le bus et l’interface. Sur le Cell de la PS3 de base, cadencé à 3,2 GHz, seuls sept SPE étaient fonctionnels, probablement pour des raisons de yield. Le NVIDIA RSX 550, basé sur le core NV47 (GeForce 7800) se charge de la partie graphique ; il est aujourd’hui gravé en 45 nm, alors que les premières versions l’étaient en 90 puis 65 nm. Grâce à ces diverses améliorations matérielles, la PlayStation 3 Slim consomme deux fois moins (moins de 100 watts) que la première PS3 et est maintenant relativement silencieuse.

La console est équipée d’un navigateur, d’interfaces réseau Ethernet Gigabit et WiFi, ainsi que du Bluetooth (utilisé pour les manettes Dual Shock 3) et de deux ports USB 2.0. C’est peu quand on sait que ces interfaces sont employées par toute une série de choses, de la sauvegarde du système sur un périphérique de stockage externe à la caméra PlayStation Eye en passant par le tuner DVB-T PlayTV ou encore les microphones Sing Star. Ces derniers existent toutefois aussi en version sans fil.

Bien que la PS3 ne soit plus hors de prix comme c’était le cas au tout début, nous nous devons d’exprimer notre déception face au contenu de la boîte : en guise d’accessoires, Sony ne fournit qu’un câble vidéo composite équipé de connecteurs audio cinch… franchement dommage pour un lecteur Blu-ray Full HD. Si vous désirez un niveau de qualité acceptable, allez vous acheter un câble HDMI et/ou utilisez les sorties audio numériques pour relier la console à votre chaîne hi-fi.

Remplacement du disque dur :
Check list


Le remplacement du disque dur de la PS3 est une opération relativement simple : fort heureusement, Sony n’a mis en place aucune restriction à ce niveau. Tout disque dur SATA 2,5" d’une épaisseur de 9,5 mm fera l’affaire. Notez que cela exclut d’office bon nombre de modèles 750 Go ou 1 To, qui seront trop épais. La plus grande capacité disponible à l’heure actuelle en 9,5 mm est 750 Go, mais les modèles 500 et 640 Go offrent un bien meilleur rapport capacité/prix. Pour cet article, nous avons utilisé un disque dur Toshiba MK6465GSX, un disque SATA 2,5" de 640 Go affichant une vitesse de rotation de 5400 tr/min.

Pour les PS3 Slim déjà utilisées

La PlayStation 3 Slim n’a besoin que de son firmware pour démarrer. Toutes les autres données sont stockées sur le disque dur. Si vous remplacez celui d’une PS3 neuve, vous pouvez passez la page suivante, qui décrit le processus de sauvegarde. Si vous travaillez sur une PS3 déjà utilisée, vous devrez toutefois copier le firmware et toutes les données existantes sur un disque dur externe ou une clé USB que vous brancherez sur le port USB 2.0. Vérifiez bien que le périphérique de stockage que vous utilisez dispose de suffisamment d’espace libre pour accueillir toutes les données déjà présentes sur le disque dur de votre PS3. Prévoyez également du temps, car l’opération (sauvegarde et restauration) peut prendre quelques heures.

Pour les PS3 Slim neuves

Si vous travaillez sur une PS3 flambant neuve, l’opération est plus simple : vous pouvez directement remplacer le disque dur. Il vous suffit de télécharger le dernier firmware sur le site de Sony (à cette adresse ; la version 3.30 pèse 170 Mo) et de le copier sur une clé USB, dans un dossier nommé PS3/UPDATE.

Étape 1 : sauvegarder la PS3

La sauvegarde n’est nécessaire que si vous souhaitez conserver vos paramètres et vos données. Si votre PS3 Slim est neuve ou si le fait de perdre sa configuration et son contenu ne vous dérange pas, vous pouvez tout simplement passer à la page suivante.


La page d’informations système vous indique la version du firmware installée sur votre PS3 et l’espace encore disponible sur le disque dur.


Ouvrez la page Paramètres > Paramètres système > Utilitaire de sauvegarde pour lancer le processus.


Sélectionnez l’option Sauvegarder.


Oui, nous souhaitons sauvegarder les données sur un autre périphérique de stockage. Vous avez maintenant besoin d’un disque dur externe ou d’une clé USB se branchant sur le port USB 2.0 de la PS3 et disposant de suffisamment d’espace libre pour accueillir toutes vos données.


Dans notre cas précis, la PS3 est flambant neuve, donc une clé USB de 512 Mo nous a suffit, mais cela ne sera pas nécessairement votre cas.


Branchez simplement la clé ou le disque dur sur l’un des ports USB 2.0…


…et lancez la sauvegarde. Un peu de patience et puis c’est fait.

Étape 2 : remplacer le disque dur

La baie contenant le disque dur est fermée à l’aide d’une vis. Enlevez le petit cache rectangulaire pour y accéder.

Enlevez la vis bleue pour déverrouiller la baie et la cage du disque dur. La baie elle-même est recouverte d’un cache recouvert de nombreux logos (Blu-ray, DVD, etc. jusque HDMI).

Enlevez le cache de la baie.

Voici la baie de stockage. Tirer sur la petite poignée pour extraire la cage de la PS3.

Le nouveau disque dur doit être installé dans la cage blanche. Sur cette photo, on peut voir le nouveau Toshiba 640 Go la tête en bas et déjà installé. Le disque dur se verrouille à l’aide de quatre vis.

Voilà, c’est tout. Replacez la cage dans la baie, remettez le cache de la baie en place, fixez-là à l’aide de la vis bleue puis refixez le petit cache rectangulaire par-dessus celle-ci.

Étape 3 : installer le firmware

Lorsque vous relancez la PlayStation 3 avec votre nouveau disque dur 640 Go, le système râle car il ne trouve pas le firmware. Le système de secours vous demande alors de redémarrer après avoir branché le support contenant la sauvegarde du firmware sur un port USB 2.0. Il peut s’agir du firmware que vous avez téléchargé sur le site de Sony ou de la sauvegarde que nous avons créée précédemment.

Important : si le nouveau disque dur contient des données, celles-ci seront effacées. Cela paraît assez logique, mais mieux vaut le signaler. Vous devez confirmer en maintenant les boutons Start et Select de la PS3 enfoncés simultanément pendant quelques secondes.

Nous sommes sur le point d’installer le firmware version 3.30.

Nous attendons maintenant que le système procède à l’installation du firmware, ce qui prend quelques minutes. Notez que le processus décrit sur cette page ne concerne, pour l’instant, que le firmware de la PS3, qu’il s’agisse de celui que vous avez téléchargé ou de celui que vous avez sauvegardé précédemment. Les données viendront plus tard, leur restauration devant s’effectuer sur une PS3 fonctionnelle (donc munie d’une firmware). Vous aurez toutes les infos à la page suivante.

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Ce n'est que le soir vers 22h que j'ai pu me connecter à la machine et constater que tout était crypté.Un fichier texte visible dans quasi chaque dossier du disque dur indiquait qu'on étaient victimes d'un ransomware, avec l'ironie du hackeur qui explique que l'argent ce n'est que du papier et que payer va nous faciliter la vie. C'est la première fois que je suis face à ce genre de situation, j'essaie de voir ce que je peux faire et quelle est l'ampleur des dégâts, mais plus rien ne marche sur le serveur à part le minimum. Pas moyen de lancer un navigateur, impossible de se connecter par FTP et encore plus difficile de relancer le site. De toute façon, la base de données est cryptée, tous les fichiers du site sont cryptés. bref, c'est la cata.Malgré l'heure tardive, j'avertis le reste de l'équipe sur Discord en leur disant que ça risque de durer. Heureusement, Elfyr est connectée et connaît quelqu'un qui bosse dans la Cyber sécurité. S'en suivent alors de longues minutes passées au téléphone à tenter d'expliquer la situation à base de photos d'écran depuis mon mobile. Je prête mes doigts à mon conseiller pour taper des commandes obscures afin de voir ce qui se passe sur le serveur. On comprend alors que le hackeur est probablement connecté en même temps que nous et risque de tout péter s'il voit qu'on tente de lui refuser l'accès à son gagne-pain. Du coup, on fait comme dans les films, on éteint la machine pour éviter d'empirer les choses. Il est alors 1h du matin et la nuit sera difficile.Les jours suivantsLa suite est un long chemin semé d'embûches et de doutes. Je fais un tour d'horizon de mes sources pour remettre en route le site. Autant du côté du code tout va bien, je peux assez vite publier une nouvelle version, mais le premier problème qui se pose est la base de données. Heureusement, j'avais une sauvegarde du 17 mai (environ 2 semaines avant) et elle fonctionne. Je peux relancer le site avec cette base, on aura perdu tout ce qui aura été rentré depuis, mais ça aurait vraiment pu être pire. Non, ce qui pose le plus de problème ce sont les mégas, non les gigas d'images uploadées depuis des années pour illustrer nos fiches et nos articles. Car je n'ai rien, aucune sauvegarde. Enfin si, peut-être, mais une sauvegarde sur un DVD qui doit dater d'il y a plusieurs années (et que je n'ai d'ailleurs pas retrouvé)..Pour résumer, samedi je sais que le site pourra revenir en ligne, mais dans un état encore très incertain et dégradé. Et payer le hacker n'est pas une option.La quête du graalMalgré les difficultés, je ne baisse pas les bras. J'ai 2 enfants et SFU est un peu comme mon troisième. Disparaître n'est pas une option. Du coup je commence ma quête pour la recherche d'un nouveau serveur. Je vous passe un peu les détails mais j'en ai essayé 3 avant de trouver la bonne configuration qui tienne la route. Sur le premier, je ne pouvais pas installer la base de données qui était trop volumineuse. Sur le deuxième, le site tournait pendant 30 secondes avant de mettre en PLS la machine. Du coup, j'ai pris quelque chose de plus costaud pour le troisième et c'est grâce à celui-là que vous pouvez à nouveau nous lire.Au passage, j'ai pu constater que la base de données contenait près de 120 Go de logs inutiles et qui devaient probablement ralentir le site depuis un moment. Une fois supprimés, l'installation s'est mieux passée. J'ai dû aussi (ré)apprendre à installer un serveur et à gérer les droits afin que tout fonctionne normalement.Ce n'était possible que le soir après 20h30 ce qui m'a fait passer pas mal de nuits courtes. Pendant ce temps, je réfléchissais au problème des images qui allait bientôt redevenir prioritaire. Comment faire pour les récupérer ?Se faire hacker ou comment devenir bien paranoEffectivement, j'avais toujours en tête d'aller voir de plus près si les images étaient récupérables sur le serveur hacké, mais comment l'allumer sans que le hacker ne s'en empare et efface tout ? Comment s'y connecter ? Et si c'était depuis mon ordinateur personnel que le hackeur s'était introduit sur SFU ? Et si j'étais déjà infecté et que le hackeur cryptait ma machine ? Est-ce que mon antivirus aurait pu le laisser passer ? Aaaaaahhhh ! La parano monte vite dans ces cas-là et on n'a plus confiance en rien.J'ai donc vérifié un par un tous les points d'entrée de mon PC puis du serveur. Sur mon PC, un de mes premiers réflexes a été de le déconnecter d'internet et de le scanner entièrement. J'ai ensuite changé d'antivirus et j'ai remis ça. Ça a pris 1 journée et 1 nuit complète ! Une fois sûr que tout allait bien, j'ai vérifié les paramètres du pare-feu de ma freebox pour découvrir qu'il fallait activer une option pour interdire de voir mon IP interne de l'extérieur. J'ai aussi fixé les IP de chaque appareil connecté au réseau (et j'en ai bien une quarantaine) afin d'identifier les nouvelles connexions intruses (qui sont en IP dynamique). Je me suis fait une frayeur quand j'ai constaté qu'un ordinateur inconnu s'était connecté à mon wifi (le hackeur serait-il un voisin qui n'a pas aimé que je taille mes haies un dimanche matin?). En demandant à mon fils s'il connaissait cet ordi qui se serait connecté l'après-midi où il était là, il s'est avéré que c'était l'ordinateur de son copain qui était maître de jeu à leur jdr. Ouf, fausse alerte.Une fois que j'ai sécurisé (comme j'ai pu) mon réseau et mon ordinateur, j'ai pu le rebrancher sur la toile. Je me suis mis alors à isoler le serveur éteint grâce à l'aide de mon hébergeur. Il dispose d'un pare-feu configurable en ligne et j'ai pu tout interdire sauf l'accès depuis mon IP personnelle. J'ai pu alors le rallumer et m'y connecter pour voir l'ampleur des dégâts.Le temps de la reconstructionUne des premières choses que j'ai faite a été de noter le message du hackeur, c'est le moment de constituer des preuves pour la police, car oui, en parallèle un service de cyber sécurité de la région m'accompagne pour les démarches, le dépôt de plainte et tout. J'ai donc plus de détails sur l'attaque, ainsi que l'heure exacte à laquelle les fichiers ont été déposés et cryptés.Je navigue ensuite dans les fichiers pour constater l'ampleur du cryptage. A première vue, il a tout verrouillé.Je vais quand même voir le dossier des images, je vois le message du cryptage et me dit que c'est mort. Je vais quand même voir les sous-dossiers et là, je constate que dans le premier les images sont clean. Mon cœur bat la chamade, est-ce possible qu'il ait oublié ce précieux dossier ? Je vais voir le second, intact, le troisième idem, RAS dans le quatrième, etc.Un dossier a été complètement crypté mais c'est celui des illustrations génériques des univers. Ça doit représenter 50 images à tout casser et j'ai peut-être des sauvegardes. Je me suis donc empressé de tout isoler et de vérifier un par un tous les dossiers pour m'assurer qu'il n'y avait pas d'infection. Ce serait dommage de copier un cheval de troie sur mon ordi. Franchement, c'était inespéré et je ne comprends toujours pas comment c'est possible.Peut-être que j'avais configuré ce dossier d'une manière suffisamment bizarre pour que le script du hackeur ne s'y intéresse pas ? En tout cas, c'est une bonne nouvelle. Maintenant, le problème va être de savoir comment rapatrier ces images sachant que plus rien ne fonctionne sur la machine ?Et là j'ai repensé au pote d'Elfyr qui me faisait tout faire en ligne de commandes. Cette partie fonctionne encore alors je me renseigne pour savoir comment télécharger Google Chrome en ligne de commande : ça fonctionne. Je lance l'installation façon Mr Robot, en commande powershell et j'ai de nouveau accès à internet ! J'installe alors 7zip pour faire des lots d'images pour chaque dossier. Puis me vient une idée (enfin un souvenir du pote d'Elfyr), je pourrais transférer ces images via un genre de Dropbox. J'ai un navigateur, je peux les envoyer dessus et les récupérer ailleurs. Je me suis donc inscrit à celui qui proposait le plus d'espace (Infomaniak) pour transférer en 3 fois mes 20Go d'images, non pas sur ma machine mais sur le serveur de test que j'avais configuré pour faire tourner SFU. J'ai pu alors tester toutes les archives avec son antivirus et vérifier que tout était bon. J'ai ensuite récupéré ces images à la maison.Tout semble proche de la résolution du problème et du retour de SFU en ligne, mais non. Il reste encore au moins 10 jours avant le retour. Qu'est ce qui s'est passé ?Le déménagement de l'enferVous aimez bien déménager ? Non ? Déménager un site c'est comme en physique, c'est long, pas très intéressant et on peut casser plein de choses. Recopier les fichiers assemblés de différentes sauvegardes ne suffit pas. Une fois le code source, la base de données et les images réunies sur le serveur, il a fallu tout faire fonctionner de nouveau ensemble. Pour cela j'ai dû acheter un nouveau nom de domaine (pour tester en situation réelle) et me prendre la tête à tout reconfigurer tout en ajoutant plus de sécurité (il ne faudrait pas se faire hacker de nouveau). Au bout de 3 jours (enfin soirs), j'ai réussi à voir une première page s'afficher.Mais j'ai vite compris que le site était trop gourmand…
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    Princesse Mononoké est le film qui a fait sortir le studio Ghibli des frontières du Japon vers les cinémas du monde entier, avant que Le Voyage de Chihiro ne place le studio comme incontournable. Dans cet ouvrage des éditions Ynnis intitulé Sur la piste de Princesse Mononoke, Laura Montero Plata dévoile les coulisses derrière ce chef d’œuvre. Référence majeure dans le cinéma d’animation, ce conte fantastique écologique se base sur l‘opposition entre l’homme et la nature via une aventure épique et émouvante.Richement illustré ce livre au format mooc présente d’une part toute l’équipe autour de l’œuvre d' Hayao Miyazaki, réalisateur et scénariste à Joe Hisaishi le compositeur. Puis se dévoile la naissance du projet, les influences issues souvent du folklore japonais ou de la littérature.L’autrice analyse ensuite les thèmes développés par le film dont le rôle des femmes durant l’époque Muromachi ou le lien spiritualité et nature. Chaque personnnage est également décortiqué tout comme le scénario et sa narration, et les effets visuels si esthétiques. L’ouvrage est complet, écrit par une passionnée et est un indispensable aux fans de Princesse Mononoké.Un ouvrage de la même collection est consacré au Voyage de Chihiro !

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